FRIENDS OF DAWID

ACCUEIL
  • MA MALADIE
  • MON HISTOIRE
  • APPROCHES THÉRAPEUTIQUES
  • MON RÉSEAU
LA NEURO-ORTHOPÉDIE
  • L'ALIMENTATION ET LE TRANSIT
  • L'OPHTALMOLOGIE
  • LA DOULEUR
  • LA STOMATOLOGIE

LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

Le vrai problème ici est de repérer les signes évocateurs de douleur chez des enfants qui n’ont pas les moyens de communiquer.Les douleurs habituellement rencontrées sont le plus souvent :

- d’origine digestive : depuis les lésions intrabuccales d’origine inflammatoire, médicamenteuse ou mécanique (morsure …) jusqu’à l’occlusion sur fécalome

- d’origine ostéo-articulaire et musculaire : les fractures sont fréquentes, la spasticité peut êtredouloureuse

- d’origine cutanée : les escarres sont toujours une menace en raison de la finesse de la peau,des troubles trophiques, des appuis prolongés.

 

Comment l’évaluer ?

L’échelle de San Salvadour est une aide précieuse. Elle est basée sur :

- l’observation : les cris, les pleurs, les gémissements, les mimiques douloureuses sont dessignes d’appel fréquents. Une exacerbation des troubles neurologiques est souvent rencontréeen cas de douleur.

- la recherche d’une régression psychique : moins souriant, répond moins aux sollicitations qu’en temps normal.

- des manifestations d’auto-agressivité, un mérycisme… interprétés comme des troubles du comportement.

Les traitements médicamenteux respectent les paliers de l’O.M.S. Les médicaments du palier III (antalgiques centraux puissants dont le chef de file est la morphine) sont assez largement utilisés, mais aussi les adjuvants à visée relaxante : balnéothérapie, massage, musique …

 

La prise en charge globale vise d’abord à maintenir en état correct les grandes fonctions vitales : respiration, alimentation, transit, état orthopédique. Elle impose d’être très attentif aux moyens de communication de l’enfant.

 

Ces dernières années, les progrès réalisés dans les domaines de la nutrition, de la douleur, de la spasticité, de l’orthopédie ont permis d’améliorer la qualité de vie de ces enfants.

 

La prise en charge doit être envisagée sur le long terme. Il s’agit d’un projet de vie à la fois médical et éducatif, en lien avec les parents.

 

Les enfants polyhandicapés, comme les adultes, doivent bénéficier d’une kinésithérapie quotidienne, de postures de nuit confortables, d’installation en position assise et debout alliant les exigences orthopédiques et le confort, d’une rééducation de la déglutition, d’un suivi diététique et de changements de positions plusieurs fois dans la journée, d’une prévention respiratoire.

 

La loi indique que toute personne handicapée a droit aux soins mais avons-nous toujours l’accès à cette prévention efficace ?